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► Raikage-sama ◄

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Kane Amane
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Kane Amane
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MessageSujet: ► Raikage-sama ◄ ► Raikage-sama ◄ Icon_minitimeDim 5 Mai - 21:20

► Raikage-sama ◄ Trruc10

Pourtant un peu froid, le temps laissait présager une belle journée. Le soleil naissant à l'horizon donnait au ciel des teintes or de toute splendeur, et les nuages se faisaient rares dans le ciel. Un temps si découvert, dans ses terres de vice semblait être présage d'une bonne journée ensoleillée. La belle soupira, elle n'aimait pas le soleil. Perdant ses doigts dans sa masse capillaire à la recherche, sans doute, d'une idée amusante à exécuter pour la journée, la dame soupirait.
Faire une mission? Elle n'en avait aucune envie. La, les fesses posées sur un banc, elle venait de terminer sa nuit de garde, donc, une mission aurait sans doute été un peu de trop pour sa dose d'ennui par jour. Jamais trop, c'était une règle qu'elle s'était fixée. Elle ne devait jamais trop s'ennuyer en une journée. Mais, la nuit devait elle être comprise ? Une journée était se que le jour ou le jour et la nuit?

Les questions qui lui traversaient l'esprit n'avaient absolument rien de lucide et de logique. Son existence elle même aurait du s'achever il y a bien des années, alors, peu lui importait la futilité de ses envies ou de son esprit : rien ne comptait.
Enfin, rien sauf peut être une personne. Comme un flash, elle vit dans son esprit le Dieu de la Foudre apparaître dans sa tête embrumé de stupidité. Un bel homme se grava alors sur sa rétine, et elle le voyait comme au premier jour. Comme le jour où il l'avait libéré du sceau sur sa nuque. Un soupire doux envahit la belle à ce souvenir. Ses doigts allèrent alors chercher la marque qui restait encore sur sa peau. Vestige d'un sceau qui plus jamais ne sera efficace mais qui lui avait fait temps de mal par le passé.

- «  Trahison. Lâcheté. Calomnie. Délation. Infamie. Vanité. Cruauté.
Parlant d'une voix monotone, comme si elle récitait des vers, la Kumojin s'interrompit, balançant la tête d'un coté à l'autre sur un rythme aléatoire. Ses lèvres bougeaient sans pourtant ne produire aucun son. Chantait-elle? Sans doute. Mais les paroles de sa chanson ne semblaient pas être d'une terrible tendresse. Lorsque, enfin, elle eut achevé sa cantine, elle se redressa alors. Soudainement, s’étirant, les bras tendu vers le ciel.
- Aller. Embêter le Raikage. Ca le détendra peut être.
Un sourire étrange se dessina sur le visage de la femme. Elle savait pertinemment que ses petits jeu ne détendaient personne, elle mise à par. Mais, elle s'en fichait. L'enfant de pourtant 32 ans se fichait royalement de la morale et de la bienséance. Elle se fichait de tout cela, et c'était sans doute aussi pour cette esprit enfantin qu'elle était encore vivante et surtout au coté de l'homme le plus fort de la Foudre.
Le brillant et foudroyant Raikage. Elle l'aimait. Elle l'aimait plus que tout. Elle l'aimait comme un frère, comme un oncle. Elle l'aimait comme une mère qui aime prendre soin de son fils. Elle l'aimait comme une maîtresse s'excitant de la tromperie d’homme de lit. Elle l’aimait, autant qu’une femme puisse aimer un homme.
Elle l'aimait. Aussi simplement, purement et impurement qu'on pouvait le penser. Ses sentiments naquirent le jour où elle le vit pour la première fois. Plus tard, aux fils des combats, ses sens c'étaient aiguisé, et, bien qu'elle ne désira nul relation plus physique avec lui - elle le respectait bien trop, comme un dieu, pour oser ne serais se qu’espérer avoir plus - l'Immaculé se plaisait à jouer le petit chien serviable et fidele. S'accrochant à la vie, simplement pour être un peu plus à ses cotés. Un peut plus longtemps.
-   RAIKAGE-SAMAAAAAA!
S'écria t elle alors soudain, de si bon matin, dans le centre ville où les marchants matinaux s'activaient déjà. Elle savait pourtant, presque à chaque fois, où le trouver. Il n'était pas homme à avoir de drôle d'habitude. Les putes ne semblaient pas l’intéresser - il pouvait, après tout, avoir toutes les donzelles qu’il désirait sans avoir à payer. - donc, à par la bas, les hommes n'avaient pas beaucoup d'endroit où aller. Donc, mise à par dans son bureau, sur son terrain d'entrainement ou encore chez lui, il n'y avait pas grand choix. Fallait-il encore connaitre l'adresse des trois lieux. Kane les connaissait, et, étant plus proche de la troisième possibilités, elle décida de commencer par là.
Et quelle ne fut pas sa joie lorsqu'elle le découvrit chez lui.
La belle dont le corps svelte se glissait facilement et sans bruit sur les toits et les façades c'était glissée contre les murs de la demeure du raikage. Comme bien souvent, elle tenta avec succès de ne pas se faire repérer. Elle aimait que les gardes se prennent un savon pour ne pas avoir su repairer une perverse. Oui, elle était un peu une perverse. Sans doute plus qu'elle même ne l'imaginait. Mais, elle s'en fichait.
Longeant alors à pas de chat les tuiles du bâtiment, la belle se suspendu ensuite grâce à une connexion de chakra juste devant la fenêtre de son maître. Il dormait. Là, coucher gentiment sur son lit. Elle ne savait pas trop depuis quand, il pouvait s’être couché il y a quelques minutes comme il y à quelques heures, rien ne le laissait présager. Alors, délicate comme une sourie, la belle ouvrit la fenêtre et pénétra dans la gueule du chat. A moins qu'elle fusses le chat et cette maison soit une entre de souris?
Vicieuse et maligne, la belle se fit délicate sur le sol de bois qu'elle connaissait déjà par cœur. Doucement, avec délicatesse, Kane se glissa sous les couvertures du blond, caressant son large torse du bout des doigts, elle grimpa sur lui, à cheval, lui murmurant à l'oreille tout en pressant sa poitrine contre ses pectoraux.
Raikage-samaa ...
Dans un souffle, elle imitait parfaitement la putain en mal d'amour -ou d‘argent-. A moins que cela ne soit sa voix naturelle? Un léger gloussement suivit, elle attendit la réponse de son Seigneur, qui ne tarderait sans doute pas.

Citation de Kane : Il n'y a aucun mal a aimé au delà du possible.
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Ichiro Kazunobu
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MessageSujet: Re: ► Raikage-sama ◄ ► Raikage-sama ◄ Icon_minitimeLun 6 Mai - 10:44

Le temps semblait de bon augure malgré ce vent frais passant de temps à autre dans les ruelles du village des nuages, quoi de plus normal vu la position de ce dernier. Tout comme leur dirigeant, le village des nuages semblait vouloir atteindre une place parmi les dieux pour illuminer et baigner le monde d'une lumière plus ou moins bienfaisante. La bienfaisance n'était qu'une notion bien trop vague aux yeux du Raikage dont les ambitions dépassaient l'entendement. Néanmoins, ayant mis en place le Daimyo de Kaminari, ce dernier ne s'opposait jamais aux décisions du premier chef militaire du pays de la Foudre, tout simplement grâce aux apports économiques et à la notoriété qui découlaient de la politique de notre cher Raikage. Le village caché des nuages tout comme le pays de la Foudre étaient vus par l'extérieur comme des bastions où la liberté n'existait point, des bastions où le désespoir courait toujours… il était amusant de voir à quel point, les pays limitrophes se permettaient de juger leurs voisins tout simplement parce qu'ils ne leurs ressemblaient pas. En même temps qui voudrait ressembler à un faible ? Car ces pays plein d'idéaux l'étaient …
Dans sa chambre, le regard passant par la fenêtre, le Raikage eut le loisir de laisser ses yeux parcourir le long serpentin de nuages se propageant dans le ciel. Et le visage souriant, une expression faciale que peu de personnes ne lui voyaient à moins de faire preuve de bon stratagèmes face à lui, il saisit un stylo d'une beauté époustouflante grâce à l'or l'ornant et continuant dans sa lancée, il écrivit quelques lignes dans ce petit cahier ressemblant plus à un livre. Cette activité était l'une des préférées du Raikage qui écrivait ce qu'il fallait savoir sur le village de Kumo pour la personne qui prendrait sa place en tant que Nidaime, pour que jamais ne meurt la volonté de faire changer les choses dont il avait hérité de sa propre souffrance et qu'il comptait transmettre de génération en génération, pour que personne n'oublie jamais à quel point la politique du village était garante de la protection sur le long terme de ses habitants.

Environ une heure après le début de sa description de la politique du village, il fit disparaitre le livre qu'il apposa d'un sceau particulier sous son lit, si quelqu'un d'autre que lui tentait de déchiffrer ce qu'il y avait dans le livre ce dernier deviendrait inutilisable après tout malgré les politiques qu'il avait mis en place, on était pas à l'abri d'espions ayant réussit à contourner la "douane" sévissant aux frontières de Kumo pour que personne ne passe leurs frontières.
S'étirant, il retira tout simplement le haut noir qu'il avait mis en cette journée et le pantalon de toile de la même couleur ébène qu'il portait. Soigneux, il plia convenablement ses vêtements avant de se mettre au lit pour profiter de quelques heures de répit bien méritées vu que son travail lui prenait tant de temps … en même temps, travailler l'empêcher de trop penser à sa propre vie et ce n'était pas plus mal maintenant qu'il y pensait. Cependant avant qu'il ne médite sur la question, il tomba dans le pays des songes.

Son rêve fut parcourut par de nombreux éléments dont le visage des proches qu'il eut perdu durant la guerre… puis les visages des personnes qu'il détestait le plus… c'était comme si l'histoire se répétait à nouveau. Il revécut de ce fait, les tristes évènements ayant fait de lui l'homme qu'il était aujourd'hui, il put se remémorer la rage qu'il avait ressentit lorsqu'à bout de force il avait tenté d'asséner un coup mortel aux deux légendes du pays du Feu et surtout l'aisance avec laquelle il l'avait défait. Or ils avaient échoué… les arbres poussant dans tous les sens de Hashirama pour le mettre hors d'état de nuire et le gigantesque Susanoo de Madara n'avaient pas eu raison de lui ! Il était encore là ! Mais à quel prix ?
Sans pour autant se débarrasser de cette idée, une force semblait le tirer hors de ses songes. Il put sentir une odeur particulière, une odeur qu'il connaissait bien… un peu trop bien d'ailleurs. Les yeux du Raikage s'ouvrirent avec une certaine appréhension plus particulièrement lorsqu'il vit… la poitrine de la demoiselle contre son torse… à croire que bientôt elle viendrait le violer dans son sommeil. Enfin il n'avait pas avoir de craintes la concernant vu qu'elle était la ninja la plus fiable qu'il puisse connaitre dans l'enceinte de son village, sa croisade contre ses opposants avait donc bien porté ses fruits puisqu'il comptait désormais dans ses rangs des ninjas d'une qualité certaine.
Bien plus doué que la plupart des ninjas composant son village, il avait beaucoup de respect pour cette demoiselle qui avait eu l'audace de le suivre alors qu'elle ne connaissait pratiquement rien de lui, dés le premier regard échangé il avait tout de suite su qu'elle était particulière et en ces jours venteux, il ne regrettait aucunement de ne pas l'avoir éliminé lorsqu'il en avait eu l'occasion.
« Hum … tu te rends compte que si je n'avais pas reconnu ton odeur, j'aurai pu te briser le cou en me réveillant ? » lâcha-t-il dans un soupir avant d'émettre un petit rire plutôt rare par ailleurs. Les rêves avaient cette drôle de capacité d'arriver à expier certaines douleurs sévissant dans le coeur et même si ce moment de paix intérieur n'était qu'éphémère, il avait tout de même des effets plus que positifs sur la personne d'Ichiro.

Sans pour autant décaler la jeune femme, il fit décoller son dos du matelas avant de frotter son visage dans ses mains puis finalement de se lever. En sous-vêtement, il n'avait pas vraiment honte de se mettre dans une telle tenue devant une femme après tout, son image faisait de lui une personne intouchable dans tous les sens du terme. Le côté humain du Raikage prit tout de même le dessus et une légère gêne s'inscrivit sur son visage en général serein « Je ne sais pas si tu fais ça avec tous les hommes mais tu ne sais jamais ce qui peut se produire… surtout après une longue période de guerre… les hommes sont légèrement… enfin tu me comprends. » conclut-il pour éviter d'avoir à expliquer en détails, le fait que les hommes sortant de la guerre étaient tout simplement en manque.
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Kane Amane
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MessageSujet: Re: ► Raikage-sama ◄ ► Raikage-sama ◄ Icon_minitimeMer 8 Mai - 0:28

La belle immaculée se redressa quand son maître se leva. Tel un félin elle se tortilla dans les couvertures du Dieu pour s’imprégner de l'odeur de ce dernier - à moins que cela ne soit pour éloigner les autres prédatrices? - Elle soupira, poussant un gémissement de bien être, le visage tournait vers le blond. Le regardant dans les yeux, elle écouta ses mots. Les premiers propos la firent sourire. Qui d'autre qu'elle pouvait, de toute façon, se glisser sans bruit dans la demeure sécurisé du Raikage? Qui d’autre qu’elle pouvait bien trouver un malin plaisir à se blottir si près du Dieu de Kumo qui était aussi puissant que effrayant. Peu de monde, très peu de personne dans le monde en était capable. Roulant alors sur elle même, la belle s’enroula dans les couvertures, se recouvrant de ses derniers comme pour se préparer à dormir. Elle n'en fit rien pourtant, et attentive, elle écouta le Seigneur de la Foudre dans ses autres mots.
A nouveau, elle eut un sourire puis répondit, presque un gloussement:
- « Les Hommes ne m’intéressent pas.
Les Hommes, tout autres malle ou femelle ne l’intéressait en effet que très peu, voir pas du tout. Sans être pour autant introvertie, la jeune femme n’avait que peu de contacte avec le genre humain, pas qu’elle les détestait, ça non. La dame n'avait simplement que faire du genre humain et il n'y avait sur terre que quelques rare personne pour qui elle portait de l’intérêt. Des êtres humains différent de leurs congénères qui avaient sut captiver son attention. Il était parfois très dure de l’amadouer, mais, a d’autre moment, il ne fallait presque rien. Aléatoirement, l’enfant se concentrer sur la beauté physique et a d’autre moment sur un trait de caractère particulier. Il s’agissait parfois de personne bavarde, et a d’autre moment d’homme ou de femme taciturne. Le monde Shinobi était peuplé de toute sorte de personne qui évacuer la tension et le stress de bien des manières et il y avait heureusement quelques membres de Kumo qui faisait partit de son cercle ‘d‘intime’. Mais, on ne pouvait pas dire que Ichiro Kazunobu faisait partit de ce genre là. Lui il avait droit à un traitement de « faveur ». Il était, pour elle, bien au delà de ça. L'Aude qu'elle aurait pu lui susurrer à l'oreille aurait prit des heures et des jours entiers pour dire tout se qu'elle avait sur le cœur son propos. Elle le voyait comme une aube, naissant dans les confins de sa nuit pour illuminer son monde dénaturé d’un douce clarté orangé. Il était sa lune, brillant dans ses ténèbres. Son dieu, il était son Dieu. Et, aucun « Homme » ne pouvait l’égaler puisqu’elle ne le considérait pas comme tel. Aucun homme n’aurait pu avoir se traitement a ses yeux, qu’elle réservait exclusivement à son Maitre. Celui qui l’avait sauvé et qui lui avait permit de voir une si douce lumière, un si doux espoir.
A nouveau, la belle soupira d‘envie.
- Les humains ne sont pas amusant. Trop prévisible.
Prévisible, il était extrêmement rare que Kane soit étonné par l’acte d’un homme. Ayant vu, connu et surtout ressentit toute l’atrocité des sentiments humains, de déboires mais surtout des folies et de la cruauté de l’humanité, l’Amane se rendait compte que tous les hommes, ou presque, sont à mettre dans le même panier. Kumo mise à par, puisque Kumo avait été fondé par son dieu, et donc, par extension: le village ne pouvait contenir que des hommes bons -ou en tout cas, pas trop mauvais-. Et, ce qui ne l’était pas … Ils pouvaient périr, elle s’en fichait. Elle pouvait même les aider, parfois, lorsque son maitre lui en donner l’ordre. Des ordres. Elle adorait en recevoir de lui.
Quoi qu’il en soit, les évènements passé de la vie de Kane lui avait forgé un étrange caractère aux réactions variables mais pourtant la dame avait un esprit fin. Elle devinait avec aisance les pensées et désirs des hommes et des femmes qui l’entourait. Et aimait se servir de son intuition pour jouer de ses mêmes Hommes. Et même si, parfois, cela lui avait causé quelques ennuis, elle s’en était toujours sortit pratiquement indemne et était a nouveau revenu vers cette personne qu’elle considérait plus que n’importe qui d’autre: Ichiro.

Le matin semblait doux à l’extérieur, et, la belle bailla avant de demandait a son maitre:
- Raikage-sama … Qu’avez-vous prévu aujourd’hui?
S’enroulant un peu plus dans les couvertures qui n’était pas les siennes, Kane sembla prendre possession du lieu, dérangeant le lit au possible. Il n’y avait plus que son visage de visible, enrouler dans les couvertures. Elle redressa les yeux sur son maitre, l’observant, l’œil brillant. Elle voulait des ordres, elle voulait qu’il lui demande quelque chose, qu’elle puisse l’aider d’une manière ou d’autre autre.
- Vous allez jouer avec qui? »
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Ichiro Kazunobu
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MessageSujet: Re: ► Raikage-sama ◄ ► Raikage-sama ◄ Icon_minitimeDim 26 Mai - 21:18

La féline des nuages s'était glissée avec aisance dans ses quartiers, avec un peu trop d'aisance à son goût … et son caractère pour le moins particulier qui faisait d'elle l'un des meilleurs éléments du village lui valait également d'être inconsciente. Il suffisait que notre cher Raikage revive les tristes évènements de son passé, qu'il subisse une terreur nocturne pour sans la moindre hésitation briser la nuque de quelqu'un se trouvant à proximité de lui. Bougeant avec lenteur les doigts de sa main droite, il soupira intérieurement en se disant qu'à quelques secondes près la demoiselle aurait pu finir dans le caveau qu'il avait créé spécialement pour les ninjas de Kumo en valant la peine. Bien que Raikage, il ne considérait pas de manière égale tous les niants de son village et certains avaient plus d'importance pour lui que d'autres, comme partout, il fallait faire ses preuves pour entrer dans ses bonnes grâces et pour y rester il fallait également faire preuve d'inventivité pour toujours le rendre plus fier des ninjas qu'il avait parfois lui-même formé. Contrairement à d'autres villages plus laxistes dont il avait entendu parler, il ne ménageait nullement ses hommes quitte à les traiter comme il avait été lui-même traité en temps de guerre pour leur formation primaire. Quoi de mieux que de simuler une situation de guerre et un entrainement draconien lié à cette même situation pour avoir des ninjas de qualité ? Senju Hashirama avait toujours cru en cette paix, cette paix qu'il pouvait aujourd'hui toucher du doigt … paix qui ne pourrait sûrement pas durer connaissant le genre humain de ce fait il préférait mettre toutes ses chances de son côté en formant du mieux possible les ninjas les plus prometteurs, pour qui sait un jour peut être lui succéder ?

Le regard toujours aussi pensif et inflexible, le chef des forces armées du pays de la Foudre intensifia la rapidité des signaux électriques circulant entre ses neurones, de ce fait, il fut en mesure de pouvoir sentir tout d'abord le chakra de tous les gardes surveillant en temps normal sa propriété avant que son énergie spirituelle ne caresse finalement avec douceur, un à un, tous les êtres humains du village, puis ce fut au tour des animaux d'être scanné par la capacité exceptionnelle du Raikage à sentir le chakra même à une grande distance vu qu'il restait immobile, de plus son entrainement avec le serpent blanc lui avait permis d'éveiller de nouveaux sens beaucoup plus proches de ceux des reptiles que de ceux d'un être humain lambda.
L'oeil droit d'Ichiro vint à toiser la demoiselle totalement hypnotisé par ce dernier, il était clair qu'avec elle à ses côtés il pouvait se sentir soulagé d'un poids … celui de la trahison, non pas qu'il craigne pour sa vie mais le fait de se retrouver avec des traitres dans son village comme ce satané Madara Uchiha à Konoha lui aurait laissé un affreux goût de déception dans la bouche, déception qui serait devenu frustration puis rage, une rage sûrement suffisante pour endurcir encore plus les lois de son foyer, Kumogakure. « Nous sommes d'accord sur le fait que les êtres humains soient parfois … pathétiques et inintéressants … » prenant une légèrement pause, il fit apparaitre son armure simplement au niveau de sa main gauche avec laquelle il entailla avec rapidité et précision la paume de sa main opposée pour faire couler modérément du sang sur son sol avant qu'il ne murmure un "Kuchiyose no juste" à peine audible … le sang commença donc à changer de forme pour laisser apparaitre un serpent blanc de petite taille qu'il prit par la suite dans sa main blessée « Considères ce serpent comme une partie de moi-même, il possède une partie de mon chakra, de mon sang, de ma chair et de ma conscience … comme tu t'en doutes en devenant Raikage, je suis devenu une cible de choix et ce serpent pourra peut être se révéler utile … comme on dit les serpents blancs sont signes de chance et de réincarnation. » conclut-il avec un petit sourire avant de tendre le serpent à la demoiselle.
Ce serpent était une porte de secours pour lui et il pouvait surtout l'aider à communiquer avec sa ninja qui pourrait également utiliser son sang pour diverses utilisations, notamment pour invoquer de puissants serpents dont il avait le contrôle. Après tout, la sécurité de Kane était aussi importante et ce serpent lui permettrait également dans l'hypothèse d'un danger de mort d'y échapper.

Sans même prendre le temps de bander sa blessure, cette dernière commença déjà à cicatriser grâce aux capacités étonnantes de régénération qu'il avait. Levant les yeux au ciel par delà sa fenêtre, il put contempler le ciel nuageux de Kumo avec un air perplexe « Notre daimyo, mon supérieur, m'a prévenu qu'une éventuelle réunion des chefs de villages serait envisageable … je ne sais pas encore si nous avons la permission d'y amener un ninja mais en tout cas, si je dois partir, je compte sur toi pour veiller sur le village en mon absence. Nous avons beau être à l'écart de la folie des autres villages et de leurs idéaux pour le moins discutables, il n'est pas impossible qu'un ou plusieurs ninjas tentent de pénétrer dans le village en mon absence. Tu penses pouvoir occuper ma place pendant un moment quand le moment viendra ? » demanda-t-il le regard intense et avec une voix douce mais puissante lui ayant permis de convaincre la populace.
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Kane Amane
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MessageSujet: Re: ► Raikage-sama ◄ ► Raikage-sama ◄ Icon_minitimeLun 27 Mai - 16:33

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La belle extirpa son bras des couvertures et tendit l’extrémité de sa phalange vers le précieux cadeau de son Dieu. Un sourire sur le visage elle laissa glisser le serpent blanc sur le dos de sa main puis se frayer un chemin sur son avant bras jusqu’à son épaule, puis enfin, docilement, il s'enroula de sa vingtaine de centimètre autours du cou de la Kinoichi, sifflant et captant les vibration de la chevelure blanche, bien trop longue de la fille. Elle eut un sourire félin, ses yeux bleus azuré semblèrent rire de l’intérieur mais elle écouta pourtant très attentivement son maître.

Partir. Alors, comme ça, il comptait partir un moment. Elle aurait préféré mille fois partir avec lui, mais, son caractère instable n'était peut être pas une bonne chose à montrer au reste du monde. Elle ne supportait pas que l'on ne parle pas à son maître avec le respect qu'un dieu devait avoir, alors, si en plus, l'une de ses créatures sur deux pattes osaient carrément l'injurier, lui ou le village, même de la manière la plus douce, elle ne le supporterait sans doute pas. Et tenter de tuer une horde de chef de village ne serait sans doute pas le bienvenue. Mais tout de même... Elle aurait apprécié aller avec lui, dormir à la belle étoile pendant le voyage et le regarder dormir.
Quoi que ...
Un sourire étrange de faufila sur son visage immaculée. D'autres pensées lui virent à l'esprit : es ce qu'elle pourrait s'amuser avec les shinobis présent au village ? Leur faire faire des choses qu'il ne faisait pas d'habitude, pouvait elle dormir avec son harem? Forcer un beau shinobi à coucher avec elle ? Rien que par la force de son statue ? Idée intéressante pensait elle. Elle pouvait donc faire absolument tout se qu'elle voulait pendant le voyage du raikage. Absolument tout, du moment que le village était en sécurité. Es ce qu'elle devait aussi prendre soin de la sécurité de ses shinobis ? Ah, Kane pensait déjà à toutes les misères qu'elle allait faire aux ninjas de la foudre. Aux expériences et aux exercices qu’ils allaient devoir subir, ils regretteraient leurs ‘tyrannique’ raikage lorsque la belle aura prit, l’espace de quelque jours, le pouvoir dans le somptueux village.

Caressant du bout du doigt la tête tendu du serpent blanc, la jeune femme se rendit - bien trop tard - compte de son sourire tendancieux. Elle effaça donc se dernier affichant à la place une moue faussement triste et boudeuse, murmurant d'une petite voix d'enfant:

- « Maitre, je préférerais venir avec vous. Mais ... Puisque le village a besoin de moi ... Je prendrais soin de lui, autant que je prend soin de vous.

Ce qui était, d’une manière, pas forcement très recommandé. La jolie shinobi se demanda si le Dieu allait lui donner d’autre directive, d’autre envie qu’il aurait pour le village s’il venait à s’absenter. Toutefois, en pensant à ce départ vers cette potentielle réunions, l’ingénu ce demanda si c’était une bonne idée d’y faire participer Kumo. Certes, cela pouvait montrer au autre que Kumo n’était pas mort et, loin de la encore, que le village comporté de très bon shinobi. Mais, le problème, pensait elle, c’était que les autres voudraient des explications sur le village. Pourquoi ceci, pourquoi cela. Les questions agaçante habituelle.

- Ichi-sama … - elle fit a nouveau la moue, boudeuse, puis son regard triste se tendit vers l’homme - Prenez soin de vous.

Elle était à demi couchée sur le lit de son maitre, enroulée dans les draps, la chevelure emmêlée, blanche, sauvage et se rependant autours d’elle. Ces grand yeux d’un bleu gris presque acier semblaient être plein de mot tendre et de douceur. Sa main reposait sur le bord du lit, le bout de ses doigts tendu vers le sol. On ne voyait pas le reste de son corps mais on devinait facilement, grâce au forme sous la couverture, que la jeune femme semblait s’être installer d’un manière peu probable, sans doute pas confortable pour le commun des mortels. Cette fille n’était qu’un appel au viol. Tout chez elle semblait lugubrement attirant, ensorcelant. Mais bien que ses manières n’étaient qu’une ruse pour attiré l’attention de son maitre, elle s’amusait de ses derniers pour avoirs presque tout se qu’elle voulait. C’était ca nature. Capricieuse, douce, joueuse, mais aimante et fidele envers et uniquement son maitre.

Peut être même qu’aucune autre personne ne l’avait vu ainsi, à par lui?

- Ah …

Elle ferma les yeux, serrant les dents laissa le serpent glissait au cœur de sa poitrine et remonter sur sa gorge.

- Mmm …. Plus pervers que vous … »

Un sourire carnasier naquit sur le visage opalin de Kane.



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