Malgré le fait qu'elle approche de la quarantaine à présent, Orochi ne fait pas son âge grâce à l'entrainement drastique commun à tout ninja. Sa musculature fine mais assurée lui permets de se démarquer de la populace tout en restant suffisamment féminine pour être attirante, loin de l'image de l'armoire à glace que sont certaines autres shinobi. En revanche, elle est effectivement bien loin de la carrure chétive d'une vulgaire civile et se montre capable, lorsque la situation l'exige, de briser des membres grâce à ses connaissances relatives en combat au corps à corps. Sa musculature fine et tressée vont de pair avec une peau mâte, dorée par la chaleur des flammes dont elle se considère comme la princesse. Un autre atout beauté et jeunesse dans ses atours déjà ô combien affriolants. En plus de sa svelte silhouette et de sa peau de pêche tânée par l'astre de jour, la femme peut compter sur des cheveux soyeux d'un noir de jais tirant de temps à autres sur les reflets bleutés. Par ailleurs, Orochi a horreur de tenir ses cheveux attachés et préfère les laisser danser au gré du vent, voletant derrière elle dans les bourrasques déclenchées par les flammes dévorant le monde.

Elle arbore, du haut de son mètre soixante douze et de ses soixante huit kilos, un regard de braise, d'un azur aussi glacial que son étreinte est brûlante et que son sourire - aux canines bien aiguisées - est carnassier. Des traits fins et aux consonnances bien asiatiques terminent le portait de la princesse des flammes. N'oublions guère son nez aquilin et la frange couvrant une partie de son front. Habituellement, la femme ne porte guère un uniforme de shinobi. En effet, depuis qu'elle fut radiée pour ses crimes de guerre, Orochi porte des vêtements créés sur mesure: un diadème représentant une flamme ainsi qu'une ceinture au même motifs, coulés dans de l'or ornent sa tête et sa taille, projettant des reflets dorés du plus bel effet sur son entourage. L'armure, elle, est calquée sur une armure de samuraï, mais faite d'un cuir tanné plus léger tout en étant suffisemment solide et ignifuge.

Yamata est une femme d'action. Loin des âffres administratives et autres contraintes où les ninja on tendance à s'enliser, elle préfère vivre sa vie telle une flamme : Dangereuse, impitoyable, inextinguible. En effet, c'est une femme qui donne énormément de crédit aux actions ; de ce fait, elle ne se laisse guère bernée par les beaux discours et autres facéties supposément politiques. Force est de constater que la brune fait partie de cette génération de ninja des temps anciens. Par delà toute forme d'appartenance à un groupe ou a un clan, par delà même toute considération humaine, elle brûle à tout va de sa rage de combattre et de destruction. Dans le passé, ceci lui a déjà valu de nombreux problème mais, fidèle à sa philosophie de tête brûlée - et par impulsivité - elle reste une incorrigible machine à tuer.

Fière de ses capacités, fière de son passé, Orichi a une sainte horreur des beaux parleurs et autres couards qu'elle considère comme une engeance et un déshonneur. Une horreur d'autant plus tenace lorsqu'il s'agit de soit disant shinobi qui se laissent attendrir par des sentiments tels que la pitié, la compassion ou encore la douceur. Ayant une idée préconstruite du ninja, et ayant déjà prouvé sa valeur, la princesse des flammes se jette éperdument dans chaque conflit qui nécessite sa participation ; mettant toutes ses forces dans la bataille et n'arrêtant son funèbre ouvrage qu'après avoir calciné le champ de bataille. Par ailleurs, la jeune femme tend à se moquer des civils et de leur faible potentiel - pour ne pas dire inexistant - et ne se gêne pas pour les maltraiter si jamais ils osent lui faire tête. Ainsi, il lui est déjà arrivé de brûler des villages civils ennemis, d'avoir exécuté nombre de civils alliés comme ennemi sans presomption d'innocence. Enfants, adultes ou vieillards ne dérogent pas à la règle.

Depuis son emprisonnement toutefois, Orochi essaye de se faire discrète tant bien que mal, n'embrasant le monde que lorsqu'elle est certaine de ne pas avoir de problèmes ... du moins de son côté de la balance. Du reste, elle est toujours autant impitoyable. Autrement, c'est une femme joyeuse, ayant toujours le verre à la main et la blague grivoise sur le bout de la langue. Amatrice de beuveries et autres orgies féminines, elle ne se donne aucune limite dans la vie, si ce n'est celle de sa propre mort à laquelle elle est préparée...