Physique

Yeux noisette & cheveux bruns
Lorsqu’on me regarde, on peut voir mes parents à travers moi. Aucun doute là-dessus, je suis bien le fils de Kokage et d’Hanako Senju. Quiconque douterait de mes origines seraient complètement aveugle! Mes grands yeux couleur noisette aux reflets orangés je les tiens de ma mère. Nous avons le même regard. Il s’agit du genre de regard innocent, qui ne recèle aucune once de malice, qui laisse chez ceux qui le croise une douce sensation. Le genre de regard qui laisse transparaître ce je que ressens, ce que je pense. Comme on me l’a déjà dit un jour, les yeux sont le miroir de l’âme. Vous le devinez surement, mais je suis un très mauvais menteur. Il suffit de me regarder dans les yeux pour me lire comme un livre ouvert laissé sur le coin d’une table. Dans mes yeux, on peut lire également une grande tristesse. Une tristesse que je trimbale avec moi depuis la disparition de mon grand-frère. Je possède le nez de ma mère également. Un petit nez court aux arrêtes fines, presque perdu dans l’étendu qu’est mon grand visage. Un petit nez qui se dresse en son centre comme une montagne en plein milieu d’une plaine. Sa petite taille contraste avec tous les autres traits de mon visage, qui semblent d’ailleurs tous grossiers et énorme en comparaison avec cet étroit petit organe olfactif.

Pour le reste de mon visage par contre, j’ai bel et bien hérité des traits de mon père. De la forme du visage aux oreilles en passant par la bouche, tout est une copie conforme! Il s’agit d’un visage bien défini, d’une forme plutôt ovale et allongée qui se termine d’une manière assez carrée au niveau du menton. Couplé à ma chevelure châtaine, on dirait le portrait tout craché de mon père, mais avec quelques décennies en moins. J’ai hérité de son visage aux lignes dures et fortes qui, si j’étais un peu plus en chaire, me donnerait une certaine expression de sévérité. Mais cet effet est bien mis au rencard par mon regard de biche et mes traits maigrichons. Je suis plutôt une version dérisoire de mon paternel. Une version qui lui fait honte. Même s’il s’est rapproché de moi depuis la disparition de mon frère, je sais bien qu’il ne l’a fait que parce qu’il n’avait pas d’autre choix. Je ne reste rien d’autre qu’un pion dans l’ombre d’Hayashi, même s’il a disparu depuis bien longtemps. Une autre chose qui me différencie de lui est mon sourire. Même si nous avons tous les deux la même bouche, elle ne laisse pas transparaitre la même expression. Alors que mon père est toujours froid, sérieux et ne sourit jamais, moi j’ai tendance à rire. Ainsi, vous verrez très probablement toujours un grand sourire sur mes lèvres. Non pas parce que je suis toujours heureux, mais il s’agit plutôt pour moi d’un moyen de cacher la tristesse de mes yeux.

Un mètre cinquante-trois & quarante-huit kilos
Voilà, vous connaissez maintenant ma taille et mon poids. Mais qu’est-ce que cela peut vous dire sur moi? Niveau grandeur, je suis tout juste en-dessous de la moyenne pour les enfants de mon âge. J’avais l’habitude d’être parmi les plus grands de ma classe lorsque j’étais plus jeune, mais depuis quelques temps, ma croissance semble avoir ralentie. Tous ceux qui étaient plus petit que moi comme à me rattraper tranquillement et même que certains m’ont déjà dépassé. Ma mère n’arrête pas de me répéter que ce n’est qu’une phase passagère, que bientôt mes hormones allaient s’activer et que j’allais recommencer à pousser pour devenir l’un des plus grands. Comme mon père et Hayashi. « Tu es comme ton père » qu’elle me dit tout le temps. « Lorsque je l’ai connu à dix ans, il était plus petit que tout le monde. Mais regarde-le aujourd’hui. » Peut-être qu’elle a raison…Mais je m’en fiche un peu. Je n’aime pas me comparer aux autres de toute façon. Niveau poids, je suis également dans la moyenne. Rien n’a signalé du côté des chiffres. Par contre, même si à quarante-huit kilos je suis dans mon poids santé, je semble tout maigrichon. Même si je fais un effort pour me maintenir en forme et pour gonfler mes muscles, ils ne semblent pas vouloir se développer du tout! Et à cause de cela, j’ai l’air d’un gringalet. C’est surtout ça qui me dérange…À côté des autres, j’ai l’air d’un faiblard. En cour de combat, les autres étudiants riaient toujours de moi avant de me tabasser à cause de cela. Un jour, après m’être fait passer à tabac par les petites brutes du quartier, mon grand-frère m’a dit quelque chose dont je me souviendrai toute ma vie… « Laisse de côté des faiblesses et concentre-toi sur tes forces. » Il avait raison…Même si je ne suis pas très fort physiquement, je suis plus agile et plus rapide que mes camarades. Souvent, c’est même moi qui court le plus vite (surtout quand les autres me poursuivent, mais c’est un détail). Également, même si je n’ai pas beaucoup de poigne, j’ai les doigts agiles et les bras flexibles, ce qui me permet d’enchaîner les mudras plus aisément et plus rapidement que les autres.

Bandages, cicatrices & autres artifices
Après avoir fait un petit tour d’ensemble sur ma physionomie, j’aimerais maintenant vous pointer quelques détails en particulier. Tout d’abord, vous l’aurez surement remarqué, mais j’ai souvent tendance à me blesser (ou plutôt à me FAIRE blesser). De ce fait, vous me verrez souvent avec un bandage ou deux sur le visage pour couvrir mes ecchymoses, éraflures et égratignures. Pour la même raison, mon corps est marqué par les traces de ces blessures. Un peu partout, j’ai de petites cicatrices, vestiges de mes anciennes contusions. Il y en a une particulièrement grosse à l’arrière de mon mollet droit. Quand j’avais quatre ou cinq ans, je me suis fait mordre par le sale cabot de l’un de mes collègues de classes Inizuka. La dernière chose à noter concerne mon habillement. Avant de partir pour sa dernière mission, mon frère m’a donné sa veste. Il m’a dit qu’elle me porterait chance. Depuis ce jour, je la porte constamment, exception faite des moments où je dois la faire laver. Il s’agit d’une veste noire bien ordinaire. Ses manches sont longues et amples pour permettre de facilement dissimuler les mouvements de mes mains et son collet remonte suffisamment pour que je puisse m’en servir pour me protéger un peu le visage. Au dos de la veste, on retrouve le symbole du clan Senju brodé avec du fil blanc.

Sans estime
L’un de mes plus grands défauts est que je possède très peu d’estime. On a beau me conseiller et me venir en aide, je suis une personne qui manque cruellement de confiance en soi. C’est comme si je n’étais capable de voir que le pire de moi-même. Je m’imagine toujours le pire, comme si toutes les actions que j’entreprenais ne peuvent que tourner à la catastrophe. Mais je n’ai pas toujours été comme cela. Ce manque de confiance me suit depuis que mon grand-frère est mort. C’est comme si mon ange gardien, celui qui avait toujours été là pour me rassurer et me remonter le moral, avait disparu. Sans lui, sans ses conseils, je n’étais plus rien. Depuis, on dirait que je suis sans cesse déçu par moi-même. Toute la famille s’attend à ce que je prenne la place de mon aîné comme digne successeur de la lignée de mon père. Mais je ne m’en sens pas encore capable…Mon père est celui qui a eu le plus de mal à vivre avec la disparition de Hayashi. Il était si fier de lui…Mon frère était un petit surdoué, il excellait dans tous les domaines et il maîtrisait parfaitement son don. Il est né avant la création du village, avant la paix. Il était un enfant de la guerre, comme mon père. Il avait été élevé depuis sa tendre enfance à être un guerrier et pour protéger sa famille. Mais mes autres frères et sœurs et moi-même, nous sommes des enfants de la paix, nés après l’établissement de Konoha. Mais maintenant, c’est à moi de les protéger…Dû moins, c’est ce que mon père s’attend à ce que je fasse. Jour après jour, il me pousse à aller plus loin, à me surpasser. Mais jour après jour, je continue de le décevoir. C’est de la que viens véritablement mon manque de confiance; de ma peur. Ma peur de décevoir mon père, ma famille.

Maladrait
Blabla

Persévérant
Blabla

Intelligent
Blabla

Son père, 父
Kokage Senju. Son sang est issue de la même ligné que celui du Shodaime. Il est le cousin de ce dernier. De ce fait, le pouvoir du Mokuton coule directement dans ses veines. Bien que beaucoup moins doué que son cousin, il fait partie de l’élite du village. Sévère et froid, il a été élevé à l’époque où seuls les plus forts survivaient. Malgré l’alliance avec les Uchiwa qui a amené la paix, il est de ceux qui se méfient toujours du clan maudit.

Sa mère, 母
Hanako Senju. Bien qu’elle soit une Senju, la mère de Daïki est issue d’une branche mineure du clan. Elle a héritée du don de sa famille, une version mineure du pouvoir des Senju, l’Ouka Mokuton, qui permet de créer des pétales de fleur. Beaucoup plus douce et chaleureuse que son mari, elle est une mère attentionnée. Bien qu’elle soit une kunoichi de formation, elle a pris sa retraire des champs de bataille pour se concentrer sur sa vie familiale. Possédant un certain talent pour l’Irou Jutsu, elle aide régulièrement les shinobis de l’hôpital du village.

Son grand-frère, 兄
Hayashi Senju. Il était le fils ainé de la famille. Tout comme son père, il a reçu le don pour le Mokuton. Élève brillant à l’Académie et déjà Chônin à l’âge de sept ans, il était destiné à devenir un grand génie. Malheureusement, il mourut en mission il y a deux ans dans des circonstances troublantes.

Sa petite-sœur, 妹
Asami Senju. Cadette de Daïku par seulement un an, elle est très proche de son frère. Elle possède le même don que sa mère pour l’Ouka Mokuton. Elle est un parfait mélange entre ses deux parents. Elle a la beauté et le physique de sa mère, mais elle a le caractère de son père. Elle déteste ne pas être prise au sérieux par ce dernier parce qu’elle est une femme et qu’elle ne possède pas le don. Elle rêve de pouvoir un jour le rendre fière d’elle.

Son petit-frère, 弟
Fuyuki Senju. Dernier né de la famille. Il est le cadet de Daïku par trois années. Il est un petit garçon débordant d’énergie et de bonheur. Contrairement à ses frères et sœurs il n’a hérité d’aucun don, ni le Mokuton, ni l’Ouka. À cause de cela, il est considéré comme le petit mouton noir de la famille. Son père ne lui porte que peu d’attention ce qui le désespère. Il souhaite prouver à tout le monde qu’il est capable de beaucoup de chose malgré tout.

©Chk Marvel pour Naruto Tansho