蛍 ; Hotaru Uzumaki ║ Fireflies rule the world

Messages : 3 Date d'inscription : 08/06/2013

Hotaru Uzumaki
« Quand l'indivisible devient divisible »

蛍 ; Hotaru Uzumaki ║ Fireflies rule the world GPuHgnf

Sound like Firefly

↻ PRENOM ▬ 蛍 ; Hotaru
↻ NOM ▬ 渦巻き ; Uzumaki
↻ ÂGE ▬ 28 ans
↻ SEXE ▬ Féminin
↻ VILLAGE ▬ 木ノ葉隠れの里 ; Konoha-gakure no Sato ─ Le Village Caché de la Feuille.
↻ RANK ▬ Jônin sup ou élite si possible. ~~oh oui donnez-moi des genin ( ou Sannin c'est bien être Sannin, hésitez surtout pas /FSDGQ/ )~~
↻ NINDÔ ▬ «愛»
Protéger les membres de son clan et ce village qui accueilli son clan à bras ouvert grâce à la puissance de l'amour qu'une femme peut transmettre à son prochain pour devenir un pilier important.

↻ AFFINITÉS ▬ Fûton - Fuinjutsu
↻ SPÉCIALITÉS ▬ Fuinjutsu (+) Nintaijutsu

Physique & Mental
« Je ne suis pas comme toutes les filles de mon age »

« La première impression est toujours la bonne »

Le physique est sans nulle doute ce qui complexe le plus souvent la gente féminine. Beaucoup de ces demoiselles tenteront de prendre soin de leur apparence, malgré leur appartenance évidente au monde des ninjas, par pure fantaisie mais se plaindront toujours de quelque chose. Pour votre plus grand malheur, Hotaru n'est pas une beauté sauvage tombée du ciel et aux yeux scintillants comme deux magnifique bijoux. En fait, se serait presque l'inverse … quoique, ne tombons pas dans l'extrême, l'Uzumaki reste sympathique à regarder.

À Konoha, un Uzumaki est aisément reconnaissable, il suffit de chercher des cheveux d'un rouge profond. Un rouge dont la plupart des membres sont assez fière … Hotaru n'en fait pas partie. Non pas parce qu'elle les trouve laid ou n'aime pas la couleur, mais quand on se nomme Hotaru, que votre prénom signifie Luciole, et que votre frère jumeau a la merveilleuse idée de faire remarquer à toute une classe de jeunes idiots qu'elle « enflamme la petite luciole », l'affection capillaire diminue. Pour autant ses cheveux rouges et longs sont loin d'être laid, mais aussi loin d'être discret. Et sec. Pour son plus grand malheur, l'état de santé de ses cheveux laissent grandement à désirer … cassant, sec, rebelle. Un cauchemar pour se coiffer le matin, alors en mission vous imaginez ? Pour autant, cette fierté des cheveux rouges lui tient à cœur, allant à merveille avec son tempérament, et puis une kunoichi ne peut pas se permettre de perdre du temps dans une salle de bain quand elle peut aller s’entraîner. Comme elle regrettait l'époque douce où ses cheveux étaient coupés à la garçonne … La deuxième chose que l'on remarque chez Hotaru, c'est son visage rond aux pommettes encore juvéniles si similaire à son jumeau malgré leur vingt-huit ans déjà. Une peau blanche et laiteuse, qui lui causa tant de soucis avec l'acné durant l'adolescence, avec quelque tache de rousseur le long de ses joues. Hotaru avait un visage très expressif, mais alors … Quand elle n'était pas en mission, il était très facile de savoir ce qu'elle ressentait ou pensait, passant du rire aux larmes avec une facilité déconcertante. Une véritable palette de sentiment ! Avec ce petit nez en trompette qui se retroussait quand elle s'énervait. Un plaisir pour ceux qui adore la mettre hors d'elle. Cela en était presque étonnant quand on connaissait le sérieux et la froideur des yeux bleus de l'Uzumaki quand le devoir l'appelait. Tiens ! Ses yeux bleus ! Parlons-en. Sans doute la partie de son corps qu'elle déteste le plus et de loin. Il n'y a aucun doute que ses yeux sont d'un très beau bleu et qu'ils reflètent absolument tous ses sentiments. Les yeux sont le miroir de l'âme non ? Non, tout ceci est parfait, si l'on oublie le fait que les yeux bleus sont plus sensibles aux soleils que des yeux sombres ! Ah ! Maudit sois tu, génome yeux bleus ! Les journées de grand soleil à Konoha sont synonyme pour elle de mal de tête en fin de journée. Et forcément, cela l'agace encore plus quand elle cache sa mauvaise humeur pour faire bonne figure. Et puis sur ce visage, il y avait cette bouche capricieuse et fine, un peu rosé. Une si jolie bouche qui sortait des sons familiers, sans aucune élégance voire même parfois des insultes, se-poudré de « «'ttebane ! » à tort et à travers et ayant régulièrement une cigarette ou une pipe entre les lèvres. La nicotine emplissant ses poumons étaient un relaxant des plus sensationnel.

Cette tête était accrochée à un cou fin qui était lui-même rattaché à un corps. Hotaru n'était pas bien grande, c'était à peine si elle arrivait à atteindre le mètre soixante-quatre, mais elle ne s'en plaignait pas. Elle n'était pas en dessous de la moyenne et être trop grand était une véritable plaie pour certaines missions. Elle avait déjà assez de ses cheveux pour l'handicaper ainsi, sans oublier qu'elle ne comptait pas se présenter au concours de Miss Konoha. Tout allait donc pour le mieux dans le meilleur des mondes. Pour l'instant. Si elle ne ressentait aucun complexe d'être petite, sa poitrine était une toute autre histoire. Ô comme elle jalousait toutes ses filles à la poitrine plantureuse, sensuelle, gigantesque, parfait, qu'elles arrivaient à mettre en valeur tout en étant – plus ou moins – de remarquables kunoichi ! La pauvre petite Luciole n'avait-elle qu'une petite poitrine, un simple bonnet B qui ne lui permettait aucune action de séduction. Tout du moins pas avec ses seins … Heureusement qu'à vingt-huit ans, cette femme avait réussi à trouver bien d'autre atouts de séductions. Que tous les dieux de la création en soient bénis pour cela. Néanmoins elle ne se plaignait pas du reste … Un corps fin et élancé, endurant après toutes ces années d'acharnements et d’entraînement et qui n'était pas déformé par un trop plein de muscles. Un ventre qu'elle désespérait à voir plat. D'ailleurs en bas du dos, dans la chute de rein, la demoiselle s'était faite tatouer – par pure caprice de sa part – l'emblème des Uzumaki ainsi que deux kanji, 力 (« force ») et 族 (« famille »), lié par une chaîne. Terriblement cliché et elle le regretterait presque aujourd'hui. Néanmoins ce tatouage fait partie d'elle-même et envisage de plus en plus de se faire tatouer un sceau sur son corps. Outre ce tatouage, c'est une marque de naissance se trouvant à l'intérieur du poignet gauche qui rompt l'harmonisation de cette peau laiteuse. Une petite teigne à l'apparence banale, pas moche à regarder et qui pourrait paraître frêle si elle n'avait pas un caractère de cochon et une kunoichi à fort caractère. Souple qui plus est, non dut aux entraînements directement mais plutôt aux courses poursuites dans tout Konoha avec son terrible jumeau dans tous les coins sombres. Oh oui, ils s'étaient souvent fait punir pour avoir brisé des objets par accident. Mais que voulez-vous, c'est dans la nature des Uzumaki d'être porté sur la bagarre et d'être des brutes derrière leur visage d'ange. Oui ? Si cela s'est calmée aujourd'hui ? Hum, nous dirons simplement que mademoiselle Uzumaki est juste plus discrète qu'autrefois.

Rajoutons à ce petit bout de femme des mimiques d'hommes. Vous ne comprenez pas ? Et bien dîtes au revoir aux langages lyriques et délicats des jeunes femmes, bonjour langage franc et haché aux mots familiers et fleuris. Bonjour mines boudeuses, assises à l'indienne, les jambes écartées. Bonjour dos voûté quand elle est trop énervée … Vous l'aurez compris, Hotaru est la féminité incarnée. Enfin, se serait être mauvaise langue que de dire que la jeune fille ne sait pas se tenir et qu'elle ne sait pas être féminine, mais ce qui ressort tout de suite quand on observe cette femme qui approche de la trentaine est bien « garçon manquée ». Est-ce un drame ? Plus ou moins quand on sait qu'à l'approche du tiers de sa longue vie d'Uzumaki, elle n'avait eu que deux prétendants, mais ça c'est une autre histoire dans la vie de la jeune kunoichi. Vivante et excentrique, c'est ce que ses mimiques, son allure et sa voix ressortent le mieux. Un personnage haut en couleur prêt à en découdre dès qu'un petit sourire mesquin pointe le bout de son nez. Pour autant il s'agit d'une femme qui sait s'habiller. Les éternelles sandales/bottines noires à talons aux pieds – pour ne pas paraître minuscule à coté du grand dadet qui l'accompagne presque partout – ainsi que des mitaines en cuirs aux mains, le mot est tout de suite donné. Un style vestimentaire simple, qu'elle adapte selon la situation, permettant de cacher une multitude d'objet. Elle ne fait pas dans le claquant, juste dans le pratique. C'est son mot d'ordre : pratique. Son bandeau frontal, lui, change souvent de place. Un coup sur son front, l'autre comme ornement pour cheveux, autour du cou, autour de la taille, à la cuisse … Sa place s'adapte lui aussi selon la tenue que la charmante dame porte. De même que ses cheveux, toujours attaché en chignon serré, ne laissant sortir que quelque mèche, lors des missions pour éviter qu'ils la dérangent ou qu'ils soient trop voyant. Jusqu'au jour où elle en sera fatiguée et donnera un bon coup de kunaï dedans.

« Néanmoins il faut apprendre à connaitre le vilain petit crapaud »

Expressive ▬ « Autant mettre un panneau pour y écrire tes sentiments »

A n’en pas douter ne serais-ce qu’une seconde ! Le visage calme, ne laissant paraître aucune expression, offrant à certaine personne un « charme » ténébreux, que Hotaru remet par ailleurs en question, ce n’est pas pour elle ! Loin de là. Son visage est directement relié à son cœur, chaque sentiment apparaît clairement sur son visage, quel qu’il soit. Et cela fait une sacré palette de visage vu que l’Uzumaki est réputée pour avoir un caractère des plus … Pulses. Tout se voit, avec exagération. Certains membres du clan pensent que c’est pour rattraper tout ce temps perdu durant ces trop nombreux affrontements. Ce visage froid et imperturbable qui fut son quotidien tellement d’année. S’il est encore possible d’apercevoir ce visage durant certaine mission, Hotaru est bien différente au sein de ce village qui représente aujourd’hui ce qui se rapproche le plus d’une maison. Alors vous le verrez facilement … Ses joies, ses colères, son petit air blasé, dégouté, ses rires, sa frustration. Si vous savez regarder, vous pourrez observer un nuancier entier de sentiments. Pour autant, certaines expressions peuvent être fossé. En tant que Kunoichi, jouer la comédie est quelque chose d’inné, il lui est donc assez facile de camouflé un sentiment de déception, de tristesse derrière un sourire éclatant et une exagération constante dans sa gestuelle. Attention à ne pas vous prendre une baffe par accident, si bien sûr c’est un accident. Ce qui ne serait absolument pas le cas si sa main venait à atterrir malencontreusement sur le visage de son frère jumeau. Il est par ailleurs sans doute le premier spectateur de ce visage si expressif.

Lunatique ▬ « T'as le quotient émotionnel d'un bébé de six mois, tu passes des rires aux larmes grâce à un caillou. »

Qui dit « grand nuancier d’expressions » dit forcément « lunatique ». Un certain roux pense qu’elle le fait exprès, ce qui est presque vrai. Il est exact que parfois, Hotaru pousse ses sentiments dans l’exagération, tombant dans le drama-queen. Souvent dans un but d’autodérision et pour amuser, ou tout du moins faire sourire, les gens de l’assemblée. Pourtant elle est en effet bel et bien lunatique, elle peut passer du rire aux larmes en moins de quelques secondes, changent d’humeur comme de chemises. Je ne vous raconte pas le cauchemar quand elle entre dans sa période rouge et qu’un suicidaire lui rappelle – par le plus grand des hasards – qu’elle est toujours célibataire à vingt-huit ans et toujours pas d’enfant. Ses colères sont connues de tout le clan, ses caprices aussi. Bipolaire ? Non tout de même pas, elle sait se contrôler un minimum … Néanmoins, durant une mission, un mot de l’ennemi peut décider si elle voudra l’anéantir ou bien le faire souffrir. Il faut se méfier de son sourire aimable et du ton mielleux, nul doute que cela cache un mauvais coup. Mauvais caractère ? En effet. La luciole ne supporte pas quand cela ne supporte pas d’être contre dit ou contrarier, sauf quand la situation est grave. Il faut l’avouer, quand la situation devient critique ou que la tension monte, la rousse sait se montrer objective et calme, tentant d’analyser le mieux la situation pour trouver le bon moyen. Quelle dommage pour ses proches que ce ne soit que en cas d’extrême urgence.

Aimante ▬ « Tu serais même capable d'aimer un moustique mourrant qui t'aurait sauvagement attaqué pendant la nuit »

Sans doute sa plus belle qualité. Son nindô est calqué sur sa capacité à aimer les gens autour d’elle. Elle explique cela par l’amour féminin qui est sans limite et que l’on peut distribuer sans avoir peur. Un amour doux, maternel. Hotaru est quelqu’un qui aime son clan, ce village né de l’union de différents clans. Elle aime son jumeau, elle aime les enfants qu’elle a à charge. C’est quelque chose de naturel pour elle et dès lors elle développe une forme de tendresse. Néanmoins, si cet amour peut être doux et réconfortant, il peut aussi être dur et impitoyable. Hotaru ne se voit pas comme quelqu’un de faible, bien loin de là, c’est pour cela qu’elle n’hésite pas à user de la force pour protéger ceux qu’elle aime ou contre ceux qu’elle aime pour les ramener sur le « droit chemin ». Oreille attentive, ses conseils sont plus ou moins avisés selon la situation … C’est-à-dire qu’elle ne vous sera d’absolument aucune utilité si vous veniez à lui demander conseil sur une relation amoureuse pure et dure. Cet amour, un peu trop grand, la pousse à se sacrifier pour les autres, son corps bougeant tout seul ou sa voix parlant plus rapidement que son cerveau ne pense. Celui qui en bénéficie le plus est sans aucun doute Ryūsei, comprenant parfaitement que sa sœur le sortirait toujours de toutes les responsabilités dont il ne désire pas la charge. C’est-à-dire, beaucoup de responsabilités. Mais que cela ne tienne, Hotaru est bien décidé à protéger ces gens qu’elle chérie tant avec tout son amour.

Responsable ▬ « Merci ô petite sœur adorée, je te revaudrai ça ... Un jour. »

Si Ryūsei est un exemple d’irresponsabilité chronique. Et pour se débarrasser de ces fameuses responsabilités, quoi de mieux que de faire les yeux doux à cette merveilleuse sœur jumelle prête à tout pour les siens ? Bonne poire ? Oui, elle le sait mais le vit pour l’instant plutôt bien. Oh et bien entendu, quand c’est bien trop énervant, elle n’hésite pas à l’envoyer sur les roses. Mais c’est un fait, Hotaru est beaucoup plus responsable que son frère jumeau, acceptant toutes les conséquences de cela. Si il y a bien une chose qui est sûr c’est que Hotaru est quelqu’un de fiable, n’hésitant pas à prendre énormément de responsabilité comme celui d’héritier à la place de son frère, bien décidé à atteindre le rang de Sannin pour siéger parmi les grands de chaque clan et faire ses preuves. De même qu’elle accepte entièrement de prendre toute la responsabilité des fautes de certaines personnes. Ce fait est en fait un poids énorme sur les épaules de la jeune fille. Elle aussi aimerait rire à en mourir au lieu de parler du clan avec son père, elle aussi aimerait jouer les feu follets sauvages … Vivre une passion débordante que toutes les femmes rêvent d’avoir en se dandinant dans leur lit en rêvant du prince charmant – tant que celui ne prend pas les traits d’un Uchiha, tout est parfait. Elle aussi est une adolescente pleine de rêve bloquée dans le corps d’une adulte à responsabilité. Néanmoins elle fait avec, prenant sur elle. Cela fait partie des conditions pour réussir à suivre son Nindô.

Souriante ▬ « On dirait que tu t'es collé une banane sur le visage »

L’une des expressions qui revient le plus souvent sur ce visage rond est sans nul doute celui souriant. Que ce soit un sourire aimable, de joie, forcé, de malveillance, un rictus … Les lèvres de la luciole sont toujours tournées pour former cette fameuse demi-lune. Ce sourire dissimule presque tout. Après tout il est bien plus simple de simuler un sourire qu’autre chose et ce dernier permet de soulager, de rassurer. Une arme imparable si vous voulez mon avis ! Des sourires, elle en a tout un catalogue, et puis il est plutôt joli ce sourire, lui permettant d’user encore et encore de ce petit mouvement musculaire pour obtenir ce qu’elle désire. Manipulatrice ? Comme toutes les femmes enfin ! N’est pas une femme quiconque n’a pas usé de son sourire pour aller à ses fins. C’est une technique ancestrale qu’elle tient de sa mère vous voyez. Sûr à 200%. Et parfois, si vous avez de la chance, vous arriverez à véritablement toucher le cœur de la jeune femme, et vous aurez le droit à un sourire tendre et aimant. Ce sourire si tendre d’une femme à fort caractère pour lequel se bat les hommes. Mais attention, n’allez pas croire que cela sera une mission des plus faciles. N’oubliez pas que vous êtes en face non seulement d’une Kunoichi – au kunaï facile – mais aussi à une Uzumaki. Et tout de suite, là, ça se complique.

Rancunière ▬ « Tu m'en veux toujours pour les cookies que je t'ai piqué quand on avait cinq ans ? »

L’un de ses plus gros défauts. Pourquoi ? Croyez moi qu’avoir une Uzumaki contre vous, qui vous fait regretter chaque jour de l’avoir mis en pétard un jour c’est largement suffisant pour faire fuir le moindre prétendant pour lui faire la cour. Pourquoi ? Hotaru est comme toute personne normalement constituée, elle n’aime pas être blessée, encore moins moralement. Une simple blague qu’elle aurait mal pris peut vous offrir une place directe sur sa liste noire. Et au diable son amour dans ce genre de situation. Elle rumine, elle enrage, elle peste, elle désire se venger … Si vous avez de la chance, cela se calmera au fil du temps. Autrement cela explosera un bon coup pour que tout redevienne comme avant. Le pire des scénarios possibles serait qu’elle accumule toute cette rancœur. Comme ces responsabilités qui lui tombent petit à petit sur le dos, sans réel soutient pour lui permettre de se tenir debout, à part la force de ses deux jambes. Ce sentiment d’abandon qui rejailli parfois quand elle est seule dans sa chambre ou son appartement. Hotaru est rancunière, elle en veut énormément aux personnes qui lui font du mal. Mais elle en veut encore plus à ceux qui lui font du mal indirectement ou qui la font se mettre en colère si facilement, car ce sont ces personnes qui possèdent la clé du cœur de la luciole. Et posséder le cœur d’une Kunoichi est néfaste pour sa santé mentale. Tout du moins, gardons une note positive : cette rancune peut être fort utile lors d’une mission dangereuse contre un ennemi lambda.

Forte ▬ « Et surtout, fait gaffe à ne pas encastrer ton futur amant lors de tes futurs ébats. »

Hotaru est forte physiquement, ce qui est normal en tant que Kunoichi. Mais aussi mentalement … Encore une fois c’est un fait normal pour une Kunoichi de cette époque. Elle avait vécu les conflits de clan et le sien avait lui aussi subit de lourde perte avant la création de Konoha. Une partie du clan Uzumaki suivit le clan Senju, une autre repartie s’installer dans leur terre natale. Hotaru était réputée pour avoir la tête dans les nuages, un peu à l’ouest de temps à autre, néanmoins elle était forte. Elle avait appris à faire face à l’adversité, à prendre soin des siens et à évoluer en tant que leader possible. Elle pouvait tenir tête à quelqu’un, elle avait de la répartie et n’appréciait pas de devoir se rabaisser devant les autres, elle avait les épaules solides pour appuyer son clan même contre les plus influents. Cette force lui avait permis de ne pas flancher, de ne pas sombrer quand elle se devait de protéger son clan, tuant des fils et des époux, des frères et des sœurs, des filles et des épouses pour protéger les siens. Et aujourd’hui, cela lui permettait de supporter le lourd poids de ses responsabilités en tant qu’Uzumaki, petit clan du village de Konoha, originaire du pays des Tourbillons. La pression est beaucoup moins lourdes, Hotaru ne risque plus de flancher, de fondre en larmes … Mais ces expériences de la vie ont forgé cette force. Et de cette force naquit tout ce qui fit de Hotaru une femme accomplie.

Extravertie▬ « T'en a pas fini de tripoter des inconnus dans la rue ? »

Parler avec les autres, c’est un don naturel chez les Uzumaki. Hotaru n’a donc pas fait abstraction à la règle et est une personne qui apprécie de parler avec n’importe qui, de tout et de n’importe quoi. Son sujet de prédilection étant de souligner à quel point son frère est un imbécile heureux. D’une nature a allé vers les autres, la jeune femme noue très rapidement des liens avec autrui, que ce soit un lien négatif ou bien positif. La solitude est l’une des choses qui lui fait le plus peur, en plus de perdre son jumeau et d’être abandonné dans ses fonctions. Pour cela, la kunoichi n’hésite pas une seule seconde à chercher le contact avec les autres, un contact direct. Cette présence rassure la luciole qui comprend qu’elle est bien présente et n’est pas seule. C’est sans nul doute l’une des raisons qui font que les jumeaux Uzumaki ne sont jamais loin l’un de l’autre, inséparable. Loquasse et très vivante, la célibataire peut parler d’absolument de tout et de n’importe quoi avec les trois quarts de la population du village caché de la Feuille, son exagération et sa gestuelle amusant généralement les personnes aux alentours. Hotaru prend plaisir à parler au plus jeune, écoutant et débattant sur cette période de la vie qui fut baignait par la guerre durant son enfance. Mais ce qu’elle préfère est écouter son jumeau parler avec la population, se mêler à eux, être proche des gens et le voir sourire et se sentir chez lui. C’est ça qu’elle adore. A ses yeux, il est le plus apte à devenir le prochain hokage, mais malheur si elle venait à lui dire ! Pour autant, n’allez pas croire que Hotaru est une personne capable d’apprécier la compagnie de tout le monde … Certes son nindô la pousse à chérir d’une certaine façon les habitants de ce village mais n’aller surtout pas lui parler du clan Uchiha. Un conflit d’intérêt ? Nul ne le sait. Hotaru explique brièvement que les Uzumaki ont toujours été plus proche des Senju que des Uchiha et qu’ils aimaient moyennement comment les possesseurs du Sharingan regardaient les autres : de haut. Il est donc déconseillé d’aller chercher plus loin.

Volontaire▬ « Ta volonté illuminerait même la pièce la plus sombre qui soi »

Bien jolie mot pour dire les choses suivantes : tétue, bornée, n’abandonne jamais, ne lâche pas le morceau, butée … Quand la kunoichi a une idée en tête il est très compliqué de là lui retirer. Elle a décidé de forcer Ryusei à laver ses caleçons à la main ? Elle finira par avoir ce qu’elle désire … Si elle estime que Monsieur Eiki est le chat le plus merveilleux de la terre, elle n’acceptera aucune autre vérité que celle-ci. Elle a raison, c’est une évidence même. Cette mentalité provoque divers affrontement chez les Uzumaki. Le père, la mère et les jumeaux ayant ce petit défaut, certaines soirées peuvent se montrer très tendues. Plutôt que d’admettre d’autre possibilité, Hotaru préférera s’enfoncer dans son raisonnement erroné plutôt que d’admettre ses torts. Il est tout simplement impensable qu’elle n’est pas raison ! C’est un peu ce même principe pour les entrainements. Si Hotaru a décidé qu’elle réussirait une technique, elle ne s’arrêtera pas avant d’avoir atteint son objectif et est du genre à ne pas lâcher le morceau. Et ceux qu’importent les obstacles. Que ce soit une technique interdite, un homme puissant, un Uchiha ou bien tout simplement sa propre mère – personne la plus terrifiante qu’elle est connue en ce bas monde – la petite teigne reste scotché sur sa voix et n’en démordra pas. C’est un peu ce qui lui permet de continuer sur son Nindô. Cette volonté est tellement vaste qu’elle se vante que rien ne pourrait l’atteindre … Ce qui n’est bien entendu pas vrai, mais aller lui faire comprendre. Elle a toujours raison, selon elle.

Impulsive▬ « Le dicton agir avant de réfléchir a été fait pour toi »

La spontanéité des Uzumaki est reconnue dans le monde entier. Agir, puis après réfléchir. C’est le fardeau des trois quarts des jeunes de ce clan, pour le plus grand malheur de la luciole. Le reste de son caractère enfonçant le clou dans ce gros défaut. Hotaru s’énerve facilement, c’est un fait avéré et prouvé de nombreuses fois, que ce soit un énervement dit « calme » ou « volcanique », mais dans les deux cas, il est fort probable que la kunoichi laisse sa langue parler avant de réfléchir à ses mots, de même que des coups peuvent être lancés par instinct. Evidemment, bien souvent, la célibataire regrette immédiatement ses mots et s’excuse vaguement, qu’elle est dit la vérité ou bien un odieux mensonge sous l’effet de l’énervement. Ce genre de situation est désagréable pour tout le monde, créant une atmosphère plus ou moins tendue. Son impulsivité l’a déjà par ailleurs mise en danger, surtout durant les missions. Bien que professionnel, il suffit de trouver les bons mots pour que l’instinct reprenne le dessus sur la raison. Son impulsivité la pousse souvent à regretter ses actions … à trop être impulsif on en oublie que l’on peut blesser les gens. Ryusei est l’un des premiers à subir ce trait de caractère, subissant en silence les harangues haineuses de sa sœur et ses coups de folies et nombreux caprices. Et même si les excuses viennent souvent après, cela reste assez lourd à porter. Hotaru n’est pas une mauvaise fille et ne souhaite pas le malheur des autres, néanmoins elle apprécierait de savoir mentir même et surtout en étant en colère. Cela éviterait bien des inconvénients.

Discrète▬ « Tu es aussi discrète qu'un éléphant dans un magasin de porcelaine »

Autant que cette tignasse rousse énervante le permet. Si en effet la kunoichi est une bonne shinobi et sait se faire oublier ou espionner des ennemis, cette chevelure rouge feu est assez contraignante. Le physique est donc un sérieux problème et la luciole est obligée de camoufler sa chevelure – refusant de teindre ses cheveux en noire, déjà qu’ils étaient abimés … et si en plus ça la faisait ressembler à une Uchiha ! – et de profiter de son teint de lait. Mentalement tout dépendait de la situation … Nul doute que Ryusei était beaucoup plus exubérant qu’elle et qu’on le remarquait toujours avant. Elle n’aime pas être au centre de l’attention, pour autant elle aurait aimé dégagé cette même aura d’imbécile heureux que lui. Mais comme on dit « heureux sont les simples d’esprits », non ? Mais quand mademoiselle Uzumaki décide d’être naturel, elle rivalise au moins avec sa tendre moitié et se fait remarquer de bien loin par ses éclats de rire tout sauf discret, son langage si peu féminin et son manque total de tact. Alors si durant le trajet, Hotaru croise un Uchiha … Vous pouvez être certains que le village entier sera au courant. Si en mission, les jumeaux sont de parfaits ninjas en parfaite harmonie, il serait mentir que de dire que c’est exactement la même chose au cœur même du village de Konoha. Soyons réaliste, ces jumeaux sont incroyablement agaçants.

Autoritaire▬ « Il ne te manque plus que la cravache »

Hotaru n’aime pas qu’on lui dise qu’elle a tort, qu’on lui réponde, que quelqu’un n’aille pas dans son sens ou bien qu’on désobéisse à ses ordres. Toute une ribambelle de jolis défauts qu’elle assume, presque, totalement. De ce fait, la jeune femme est devenue autoritaire, et ça a intérêt à filer bien droit ! Les ordres sont les ordres, on ne désobéi pas à une femme de caractère, surtout avec ce caractère. Les sarcasmes et l’ironie aident parfois la pauvre victime à obéir, voire même le chantage. Chantage affectif dans le cas de son adorable frère jumeau, c’est fou comme la simple phrase « je vais épouser un Uchiwa » fait des merveilles … Le visage doux et souriant, ça va bien dix minutes, mais ça ne guide pas une équipe. L’autorité est donc de mise, même si elle ne remet pas en doute l’autorité de ses supérieurs, en face d’eux tout du moins. La kunoichi peut se montrer stricte pour faire respecter des règles qui sont à ses yeux primordiales, ou bien à l’inverse ordonner qu’on ne les respecte pas contre l’avis général. Ses ordres doivent être considérés comme parole d’or pour tous ceux qu’elle dirige, même si cela ne leur convient pas, elle ne tolère aucune déroute. L’autorité est une chose qu’elle manipule avec grand intérêt, quitte à claquer quelque tête pour être respectée. Et ce n’est certainement pas un possesseur du sharingan qui a intérêt à lui rentrer dans le lard au risque de voir comment une Uzumaki au sang chaud fait respecter son autorité.

Mémoire Sélective▬ « C'est dingue comme tu as tendance à oublier les fois où Monsieur Eiki a pissé dans mes chaussures. »

Trait de caractère qui souligne une certaine puérilité dans sa personnalité, pour sûre. Comprenez par là qu’elle ne retient que ce qu’elle désire retenir et bien entendu, elle le fait exprès. Cette mémoire sélective permet de jouer avec les nerfs de certains individus dont nous tairons le nom mais aussi à échapper à bien de malencontreuse situation. Un rendez-vous où elle ne veut pas se rendre ? « Excuse-moi, tu sais comment je suis, j’oublie absolument tout ! ». Par contre, dès qu’il s’agit d’une mission palpitante, de son anniversaire ou tout autre chose qui l’intéresse personnellement, vous pouvez être sûr qu’elle saura vous le rappeler quel que soit la distance qui vous sépare. Cette même technique permet de prendre la défense d’un certains Monsieur Eiki, chat borgne et gras adoré de notre Luciole internationale. Allez savoir pourquoi, Ryusei s’est mis en tête que ce chat était la réincarnation du démon incarné qui était descendu sur terre pour le tuer. Pourtant, la demoiselle pouvait vous affirmer avec véhémence que son pauvre petit bébé n’avait absolument rien fait et que l’étoile filante était juste totalement à coté de ses basques. Pour ne pas changer.

Incomplète▬ « T'es une sorte de puzzle qui découvre une image seulement lorsque les pièces sont assemblées »

Hotaru n’est que la moitié d’une personne. L’autre est Ryusei. Son âme sœur, cette moitié d’ovule, son jumeau, son reflet dans le miroir. Le ying et le yang lié à jamais, l’un ayant besoin de l’autre pour exister. Deux êtres présent sur terre à cause de la déchirure d’une seule cellule, coupant l’âme d’une personne en deux entités bien distincte. Roux, yeux bleus, mauvais caractères … Des caractères qui se complètent, un binôme quasi imbattable sur le terrain. Si Ryusei bénit ce miracle que sont les jumeaux, Hotaru crache dessus. Une seule et même personne, séparée en deux, incomplète. La demoiselle se met alors à chercher inconsciemment la présence de l’autre pour espérer se compléter. C’est pour cela qu’elle ne le quitte que rarement, c’est pour cela qu’ils se disputent si souvent … Des jeux enfantins peuvent remonter, des sourires heureux, et des reproches, encore des reproches. Ce ne sont que de simples enfants perdus, enfermé dans un corps d’adulte ayant le devoir de prendre d’importantes responsabilités sur leur épaule. Deux êtres incomplets. Des jumeaux, deux êtres qui s’aiment plus que tout.

« Megumi Toyoguchi is Hotaru Uzumaki’s voice »

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♛ PRÉNOM / PSEUDO ─ Aurélie ─ Mlily / PtitSinge
♛ AGE ─ 19 ans
♛ SEXE ─ Le sexe fort => féminin
♛ DÉCOUVERTE DU FORUM ? ─ En galérant sur Google
♛ DC ─ Nop
♛ PRÉSENCE ─ 7/7 en vacance, 3/7 quand je retournerai à la fac
♛ CRÉDITS ─ © avatar fiche ; pingouin factory • © gifs ; tumblr • © avatar ; Nevy

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Histoire
« Little Firefly always burn burn and burn. This is our story. »

Des pas lourds et rapides se faisaient entendre dans cette maison de bois. Des pas qui se voulaient agressif … Puis des voix se font entendre, sans aucun doute plusieurs personnes en train de se disputer. Un hurlement de douleur et un soufflement de chat enragé. Un bruit sourd se fait entendre, comme un meuble que l’on balance sans la moindre pitié sur une personne tierce. On monte les escaliers, rapidement, puis la porte s’ouvre violement sur une chambre aux murs beiges à fresques ornées de tourbillons rouges et orangés. Une femme entre rapidement, sa veine sur l’acarne gauche manquant d’exploser et ses chaussons frottant le sol rapidement. Un chat gras, dont le ventre traine par terre, aux poils touffus, museau rose et énucléé, en profite pour se faufiler dans la pièce. Si un chat pouvait sourire, celui-ci serait certainement en train de faire son plus beau sourire goguenard, sa queue relevait en l’air montrant son postérieur à l’énergumène rouge montant avec hâte les escaliers.

Hotaru ! Je te jure je vais le tuer ! Je vais le-

Va te pendre !

La porte se ferme violemment sur un homme à la chevelure rouge, créant un bruit sourd suivit d’une rivière d’insultes plus ou moins colorés à l’encontre d’un chat et de sa propriétaire. Des gloussements, provenant certainement du rez-de-chaussée se font entendre. La rousse peste et avance d’un pas agacée vers son lit. La dénommée Hotaru avait pénétré dans ce qui fut pendant près de cinq ans son antre personnel avant de se décider finalement à quitter la demeure familiale pour voler de ses propres ailes. Plusieurs poupées de chiffons et peluches étaient disposé sur le bureau, alors que les murs étaient marqués par d’immense tableau et ornements, dont parfois certaines photos de famille. Cette chambre fut sa première vraie chambre, celle qui ne connut ni son enfance et encore moins son adolescence. Mais c’était sa chambre, malgré ses vingt-huit ans déjà bien entamé. Le gros chat tente à plusieurs reprise de grimper sur le lit douillé de sa maitresse, sans grande réussite, jusqu’à accrocher la couette et se hisser avec effort, jusqu’à se laisser tomber comme une larve sur l’oreiller et se mettre à ronronner, fier de sa performance. Il n’y avait pas à dire, être un chat c’était mener la vie d’un roi.

Hotaru Uzumaki se laisse tomber sur son lit, les bras en étoile en lâchant un soupir d’exaspération. Avant de se crisper et de lever les bras en repliant les genoux en poussant un cri de pure rage tout en frappant le vide. Aujourd’hui, les jumeaux Uzumaki avaient été invité par leurs parents à manger à la demeure familiale. La jeune femme, se nourrissant exclusivement de ramen, fut ravie de pouvoir varier un peu sa nourriture et avait rejoint son frère sur le perron de la porte. Malheur … Il était tout simplement impossible pour les jumeaux Uzumaki de ne pas se disputer … Surtout quand Monsieur Eiki était en cause. Ce chat obèse qui faisait la joie de la rouquine.

Tch ! Ce crétin est juste débile ! Tu n’aurais jamais pu uriner sur ses chaussures en le faisant exprès, hein mon Monsieur Eiki

C’est juste un crétin qui ne comprend pas que tu commences à te faire vieux et que tu ne l’as pas fait exprès !

Bien entendu, le chat l’avait fait exprès. Mais aller faire entendre raison à une kunoichi célibataire de vingt-huit ans qui commençait à se demander si elle allait un jour se marier. La luciole se met alors à râler, se rappelant toutes les fois où son tendre frère jumeau lui disait qu’elle ne se trouverait jamais un mari. Posant doucement le chat à côté d’elle, la kunoichi se réinstalle correctement sur le lit. Puis avec la même lenteur elle prend une peluche trônant près du lit … avant de l’envoyer de toutes ses forces contre ses étagères où résidaient une photo de Ryusei et d’elle-même, poussant un important « TEME » qui résonne sans aucun doute dans toute la maison. Elle reprend sa respiration, énervée puis entend un bruit sonore. Baissant les yeux, elle observe une boite ouverte, laissant voire des dizaines de vieux carnés datant de plus de vingt ans.

Ce ne serait tout de même pas …

La luciole se précipite sur ces vieux carnets et s’agenouille devant avant d’en ramasser un et de les regarder avec attention. Avec précaution elle les redécouvre, les ouvre et sourit vaguement. Les carnets retrouvent bien vite leur place dans la boite, mais au lieu de remettre cette boite sur son étagère poussiéreuse, Hotaru décide de retourner à son lit. Rapidement elle s’installe dessus et prend le premier carnet. Le plus abimé de tous, souillé et abimé, encorné de partout. A l’intérieur, une écriture manuscrite hésitante et maladroite, comportant des dizaines de fautes d’orthographe mais aussi de grammaire. Cette boite possédait en son sein les souvenirs de Hotaru. Tous ses journaux intimes rédigés durant son enfance et adolescence, dès qu’elle sut écrire à ces jours heureux … Ces souvenirs impérissables enfouis dans des minuscules petits carnets.

Hotaru était la seconde enfant de cette famille en quelque sorte. A la naissance des jumeaux, elle était la première à voir le jour, scientifiquement parlant, cela faisait d’elle la cadette. Une grimace lui échappe, Ryusei était l’ainé … Quelle connerie non mais je vous jure. Et pourtant tout aurait pu être absolument parfait, si les jumeaux n’étaient pas nés dans un contexte de guerre de clan et allaient donc, pas obligation, suivre le chemin du champ de bataille avec leur ainés dès qu’ils en auraient l’âge. Leurs parents étaient des cousins éloignés du clan Uzumaki, réputé pour être un clan à la longévité impressionnante et maître de l’art du Fuinjutsu. Kiyo Uzumaki était très jeune quand elle épousa Yoshiteru Uzumaki, âgé déjà de trente et un an. Ils étaient d’excellent shinobi et le conseil des Uzumaki espéraient bien qu’ils mettraient aux mondes des enfants qui atteindront aussi un bon niveau dans la voie du ninja. Quelle fut leur joie quand ils virent les deux enfants similaires, dormir paisiblement contre le giron de leurs parents !

Sur le champ de bataille, le clan perdait fils, fille, femme, époux, frère, sœur, père et mère. L’agonie, la rage, le besoin de vengeance était à son apogée. Les familles étaient presque constamment en deuil, pour autant à cette époque il n’était pas envisageable de faire une trêve ou même une paix. Les Uzumaki avaient une alliance solide avec le clan des Senju, une alliance qui s’était solidifiée à travers une multitude de mariage entre les clans et de combats contre des ennemis commun, dont un principalement : les Uchiha.

Hotaru ne se considérait pas comme malchanceuse pour autant. Kiyo était une bonne mère, très douce avec sa progéniture mais impitoyable avec les ennemis qui osaient s’approcher trop près de ses enfants. Elle avait hérité de l’impulsivité générale des Uzumaki et de leur franc parlé naturel. Pendant longtemps, cette femme à la chevelure de feu protégea ses enfants de la guerre en leur cachant cette vérité outrageante, veillant à ce qu’il ne manque de rien. Et c’était le cas … Hotaru vivait uniquement pour Ryusei comme tout bon jumeau qui se respectait, elle écoutait les enseignements de leur père en craignant la punition … Ils multipliaient les bêtises en riant comme si rien ne pouvait les toucher. Yoshiteru ne faisait rien. S’il était contre la politique de sa femme, il ne laissa rien paraître … Au contraire, certains prétendaient même qu’il était possible de voir un petit sourire amusé sur son visage taillé par le temps et les combats. La fraicheur de cette jeune femme avait permis à cet homme grisé par le sang de se réchauffer au sein d’un foyer familial heureux et épanouie. Jusqu’à ce que la réalité les rattrape.

Quand on ramenait les jeunes garnements par la peau du cou à la famille, les jumeaux entendaient une multitude de reproches à leur encontre, sans jamais réellement comprendre la moitié. Alors le frère et la sœur se prenaient la main et suçaient leur pouce.

Yoshiteru, tes enfants approchent de leur quatrième année ! Si tu ne veux pas toi aussi les perdre sur le champ de bataille, tu ferais mieux de commencer leur éducation et à les discipliner !

L’ennemi ne fera pas de favoritisme parce qu’ils seront plus jeunes.

Le regard bleu de leur père se voilait toujours de tristesse à cet instant avant de s’incliner poliment et de demander pardon pour les deux bambins trop naïfs. Et si les enfants ne voyaient pas pour autant leur quotidien bouleversé, arriva un temps où la période des jeux innocents ne fut qu’une page qu’il ne restait qu’à tourner.

Ce fut le début d’un entrainement théorique, puis quand ils eurent cinq ans d’un entrainement pratique. C’était dur, les enfants ne comprenaient pas tout mais faisait de leur mieux. Les faits leur avaient étaient brièvement présentés durant les repas. Il existait une guerre des clans qui subsistait dans le temps depuis des générations maintenant, une guerre qui n’offrait aucune perspective de paix et où le sang se répandait, souillant la terre, l’herbe, le bois … Une guerre colorée de rouge, cette même couleur qui faisait la fierté des Uzumaki. Ce rouge éclatant de leurs cheveux. Ils n’étaient pas les plus puissants, mais faisaient partis des plus craint grâce au Fuinjutsu et à leur très longue vie. Un Uzumaki pouvait très facilement atteindre les cent ans, malheureusement le nombre d’aïeul diminuait avec le temps, les combats acharnaient ne permettant pas à la population d’atteindre ces âges respectueux et plein de sagesse. Leur père paraissait continuellement triste.

Le temps des blagues et des rires étaient terminés. Fini le temps où leur maman les habillait de la même façon pour jouer avec leur ressemblance. Fini le temps où ils pouvaient faire des bêtises insouciante, dormir l’un contre l’autre juste pour le plaisir d’être avec l’autre. Dès que leur septième automne arriva, ils étaient des armes de guerre inexpérimentées et, tout le monde le savait mais se refusait de l’admettre, de la chair à canon pour l’ennemi qui ne ferait aucune exception. Ce jour-là fut le plus triste de toute leur vie.

Alors qu’ils mettaient diverse protection, les jumeaux gardaient le silence. Même si Hotaru était excitée, ne comprenant certainement pas le danger évident que cela représentait, il fallait rester calme et silencieux pour garder un maximum de concentration. Elle n’osa jamais demander à Ryusei comment lui avait vécu cette journée, même aujourd’hui. Quand enfin les deux enfants sortirent, leur père leur barra la route, observant sa progéniture tristement. Hotaru avait déjà abandonné depuis longtemps de chasser cette tristesse permanente du regard de son père. Celui-ci tendu un pinceau et un carnet à Hotaru. Ce même carnet qu’elle tient dans sa main, dans cette chambre ravissante, près de vingt-et-un ans plus tard.

Prenez ce carnet. A l’intérieur vous écrirez vos observations pour vous en souvenir et vous nous en ferez part

Tachez de revenir vivant … Ce n’est qu’une mission d’information, fuyez au moindre danger

Très clair papa !

T’inquiète pas papa, ça va aller comme du beurre en plein soleil un jour de canicule !

Cette dernière réplique fit grimacer sa sœur.

Tu es toujours obligé d’utiliser tes métaphores débiles pour rassurer papa ? Non parce que là …

La ferme ‘Taru !

Un sourire se dessina sur le visage de Yoshiteru. Peut-être que tout se passerait à merveille et qu’il s’en faisait trop. Ils étaient deux après tout, une paire qui ne formait qu’un. Mais la guerre n’épargnait personne, absolument personne. Et certainement pas des enfants si jeunes.

Tout semblait extrêmement simple. Un pas devant l’autre, se camouflant … Leurs petites tailles étaient si pratiques à cet instant présent. Pour essayer de faire disparaître un maximum leur lacune, les deux enfants portaient une cagoule, cachant cette chevelure rouge si distinctive aux Uzumaki, ne laissant paraitre que leur visage identiques en tout point. C’était comme un immense jeu de cache-cache ! Ils avançaient en marchant sur la pointe des pieds, se cachant derrière les troncs, dans les arbres, sous les arbustes, partout où cela était possible. Ils ne croisèrent pas d’ennemis, les trompant dans leur idée que cette guerre n’était en fait pas si meurtrière que ça. Un pas, deux pas. Des gloussements de rire. Ils étaient tellement stupides qu’ils prirent même le temps de jouer un peu.

Cette innocence agaçante que le destin devait mépriser. Leur petit jeu idiot dura encore une heure ou deux et plus le temps avançaient plus ils se permettaient les indiscrétions. Jusqu’à chanter et danser en même temps, rire aux éclats. Hotaru valsait avec les branches d’arbres, éclatant de rire … Puis Ryusei la bouscula un peu, elle lui rendu le coup et partie en courant. Elle filait à travers ces bois, innocente et inconsciente avant de débouler dans une clairière. La luciole posa sa main contre un arbre et reprit son souffle en s’essuyant le front. Il faisait bien trop chaud pour une journée d’automne. Elle se remit droite et tapota ses joues, n’oubliant pas sa mission. Au contact de la main contre sa joue, Hotaru ouvrit les yeux.

Hum ? Qu’est-ce que …

Un cri d’horreur termina sa phrase. Sur sa main se trouvait du sang frais. Elle regarda avec horreur le liquide rouge avant de l’essuyer avec force contre sa tunique. Ses yeux se posèrent sur l’arbre, couvert d’un sang carmin qu’elle n’avait pas vu. Ses doigts tremblants se frottèrent entre eux, comme pour vérifier la texture avant que sa tête se tourne, comme un automate, vers le centre de cette clairière qu’elle n’avait pas pris le temps de voir. Du sang. Toujours du sang, engloutissant trois corps lacéré et un autre calciné. Mais ce qui retint son attention fut le rouge de leurs cheveux, cette couleur qu’elle ne connaissait que trop bien. Elle posa ses mains sur sa bouche pour ne pas pousser un hurlement de terreur, reculant précipitamment et tombant en arrière.

uc

Dernière édition par Hotaru Uzumaki le Lun 17 Juin - 14:20, édité 2 fois

Messages : 3 Date d'inscription : 08/06/2013

+1 juste au cas ou ... mais vraiment au cas ou.

» 流星, Ryūsei Uzumaki — For the win

蛍 ; Hotaru Uzumaki ║ Fireflies rule the world

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